pyxide

pyxide [ piksid ] n. f.

• 1812; méd. 1478; lat. d'o. gr. pyxis, idis « coffret, capsule » → boîte

1 ♦ Bot. Capsule à déhiscence transversale dont la partie supérieure se soulève comme un couvercle. Pyxides du mouron, du pourpier.

2 ♦ (1842) Anciennt Petite boîte à couvercle où l'on plaçait l'Eucharistie. « Ce cœur de Marat eut pour ciboire une pyxide précieuse » (Chateaubriand). — Mod. Relig. Petit vase de métal dans lequel le prêtre porte la communion aux malades. ⇒ custode.

♢ Archéol. Coffret à bijoux.

● pyxide ou pyxis nom féminin (latin pyxis, -idos, du grec puksis, -idos, boîte de buis) Petite boîte avec couvercle servant à contenir dans l'Antiquité des fards ou des bijoux, et à l'époque chrétienne les hosties. (Elle est à l'origine du tabernacle et du ciboire.) Petit vase de métal qui sert à porter la communion aux malades. Fruit en forme de capsule qui s'ouvre de manière à séparer un couvercle de la partie basilaire.

⇒PYXIDE, subst. fém.

A. — 1. ARCHÉOL. Petit coffret à bijoux, en bois, en ivoire ou en métal précieux (d'apr. Ac. 1935). Ce cœur de Marat eut pour ciboire une pyxide précieuse du garde-meuble. On visitait dans un cénotaphe de gazon élevé sur la place du Carrousel, le buste, la baignoire, la lampe et l'écritoire de la divinité (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 377).

2. LITURGIE

a) Petite boîte généralement ronde où l'on conservait l'Eucharistie. Synon. custode. Au lieu de (...) prendre son âme, de la façonner en cette forme de colombe que le moyen âge donnait à ses pyxides, au lieu d'en faire la custode où l'hostie repose dans l'image même du Saint-Esprit, le catholique se borne à tâcher de cacher sa conscience (HUYSMANS, En route, t. 2, 1895, p. 166).

b) Petite boîte ronde utilisée pour porter la communion aux malades (d'apr. Foi t. 1 1968).

B. — BOT. Capsule à déhiscence transversale, dont la partie supérieure se soulève comme un couvercle (d'apr. GATIN 1924). Voir PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 523.

Prononc. et Orth.:[piksid]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1478 anat. « cavité des os aux articulations » (NICOLAS PANIS, trad. de la Chirurgie de Guy de Chauliac, f ° 27 ds SIGURS, p. 289) — 1575 (PARÉ, v. HUG.); 2. av. 1483 pixide « boîte » (JEAN MOLINET, Faictz et dictz, éd. N. Dupire, t. 1, p. 186); 1531 en partic. « ciboire » (Miroir hystorial, XXXI, 45 ds DELB. Notes); 3. a) 1812 bot. « anthère » (MOZIN-BIBER); b) 1832 « fruit capsulaire qui s'ouvre horizontalement en deux valves hémisphériques » (RAYMOND). Empr. au lat. pyxis, pyxidis « petite boîte, coffret » du gr. , -, « boîte en buis; boîte pour remèdes ou pour diverses substances » (de « buis »).

pyxide [piksid] n. f.

ÉTYM. 1812; méd., 1478; lat. pyxis, idis « coffret, capsule », grec puxis, idos, de puxos « buis » (→ Boîte).

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1 Bot. Capsule à déhiscence transversale dont la partie supérieure se soulève comme un couvercle. || Pyxides du mouron, du pourpier.

2 (1842). Anciennt. Petite boîte à couvercle où l'on plaçait l'Eucharistie. || Les anciennes pyxides sont à l'origine du ciboire et du tabernacle.

0 Ce cœur de Marat eut pour ciboire une pyxide précieuse du garde-meuble.

Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t. II, p. 18.

♦ Mod. (relig.). Petit vase de métal dans lequel le prêtre porte la communion aux malades. ⇒ Custode.

♦ Archéol. Coffret à bijoux.

Encyclopédie Universelle. 2012.